Les Confréries

L'élite. Voilà le mot qui caractérise la confrérie Alpha. Tous ces membres sont les étudiants les plus connus et surtout les plus admirés de Columbia. Ils sont tous beaux, riches et adulés. On irait même jusqu'à croire que leur vie est parfaite. Mais n'oubliez pas une chose : personne n'est parfait. Mais les êtres qui se rapprochent le plus de la perfection sont bien les Alpha. Tout le monde les connait, tout le monde voudrait être comme eux. Si on devait les comparer à un astre, ce serait le soleil. Une énorme étoile au centre de l'univers, avec toutes les autres planètes qui gravitent autour. Dans le cas présent, les planètes sont les autres confréries. L'élite, malgré sa haute estime de soi, s'entend avec - presque - tout le monde. C'est surtout parce que tous veulent être leurs amis. On peut considérer ses membres comme les Rois et les Reines de Columbia. Autant vous dire que pour entrer chez les Alpha, ce n'est pas de tout repos et les conditions d'acceptions sont extrêmement strictes.

Si vous aimez la fête, l'alcool et la débauche ; les Delta sont pour vous. Ce qui fait la renommée de cette confrérie c'est la qualité de ses fêtes et les réputations de ses membres. Chacun d'entre eux a un tableau de chasse plus grand que tous les autres étudiants de l'université. Ils ne sont pas très portés sur les études, mais sont tous assez riches pour se permettre de ne pas y penser. Leurs journées se résument à ça : décuver de la dernière soirée, aller en cours pour les plus motivés, aller boire un verre et draguer après l'université, et aller à une nouvelle fête. Ils n'ont, pour la plupart, aucune morale et aucun tabou. Ils ne connaissent pas les termes tels que « relations » ou « sentiments », ils ne pensent qu'à coucher et à s'amuser tant qu'il est en encore temps. De manière générale, tout le monde les aime ; et ils aiment tout le monde. Les Delta ne sont pas du genre à se prendre la tête pour si peu. Même s'il ne vaut mieux pas se mettre en travers de leur chemin quand de la chair fraiche ou une bonne bouteille est en jeu.

Un peu de normalité et de neutralité c'est bien aussi. Vous n'aimez ni les conflits, ni vous prendre la tête ? Entrez chez les Epsilon, la confrérie la plus posée et la plus calme de l'université. Alors que toutes les autres sont en guerre pour décider « Qui est la meilleure », les Epsilon restent au centre en tant que spectateur en buvant un café et en fumant une cigarette. Ils savent se faire apprécier de tous, et ont un don naturel pour s'éloigner des ennuis ou des compétitions idiotes. Chacun à un caractère bien à soi mais ne cherche pas à s'imposer au sein du groupe. C'est la fraternité la plus libre du campus où chacun reste tel qu'il est, et où personne ne se juge. Mais n'allez pas non plus croire que c'est le pays des bisounours dans le maison des Epsilon. Comme partout, il y a des coups bas, des trahisons et des histoires qui ne devraient jamais être révélées. Mais comparée aux autres confréries, elle reste la plus calme.

S'il y a bien une confrérie avec laquelle il ne faut pas se brouiller, c'est les Gamma. Cette fraternité ne se compose que des étudiants les plus rebelles, ceux qui sont n'ont aucune limite et qui font ce qu'ils veulent, sans se soucier des règles. Leur maison est remplie de gens tous plus ou moins violents qui se soucient peu du respect d'autrui. Chacun cache une histoire assez sombre derrière lui, et le mystère plane. Ils sont apprécié de peu, et surtout de l'administration de l'université qui donnerait tout pour se débarrasser de cette confrérie. Mais hélas, la plupart de ses membres sont tous riches et influents, et ce n'est pas aussi facile que ça de s'en débarrasser. Ils ne savent intouchables, c'est pourquoi les Gamma font ce qu'ils tout et n'importe quoi sans réfléchir à leurs actes. Si vous souhaitez entrer dedans, il faudra faire ses preuves et être motivé comme personne. Mais un conseil, faites attention.

On pourrait considérer cette dernière confrérie comme celle des asociaux. S'il y a bien une fraternité où les membres ne s'entendent pas avec les autres, c'est celle ci : les Omega. Ils ne sont pas méchants et n'ont pas des caractères affreux qui font que personne ne les aime, c'est juste qu'ils n'aiment pas la compagnie des autres. Ils se croient meilleurs que tous, et pour eux, les autres confréries ne méritent pas de leur adresser la parole. En vérité, les Omega ont été crée parce que certains étudiants ne supportaient pas de s'être fait rejeter des autres fraternités. Pour se venger, ils ont donc créer celle ci. Maintenant, elle se constitue de tous ceux qui souhaitent une seconde chance dans la vie du campus et qui veulent prouver aux autres qu'ils méritent plus que ce qu'on leur a donné. Mais à cause de tant de haine, personne ne leur porte intérêt et ils ne créent aucun lien avec les étudiants en dehors de ceux de leur groupe. Voilà la confrérie qui prend le plus à cœur cette guerre des fraternités.

Que serait une université sans son personnel ? À Columbia, il n'y a pas que des étudiants, il y a aussi des professeurs, des assistants, des femmes de ménages, et tout ce qui peut aider au confort et au développement de chacun. On rencontre dans ce groupe tous les vieux quinquagénaire qui n'ont rien de mieux à faire de leur vie que d'enseigner à la jeunesse dorée de New York les plus anciennes théories économiques d'Adam Smith. Mais pas seulement. Il y a aussi de jeunes professeurs fraichement nommés qui font tourner les têtes et qui motivent les plus fainéants des étudiants. Certains se font discrets sur le campus, mais d'autres aiment aller à la rencontre de leurs élèves et faire amis-amis avec eux – voire plus si affinités. Car comme tout le monde sait, à Columbia, on se soucie peu des règles.